Ce nudibranche, du sous ordre Doridina, de la famille des Chromodorididés a sa robe rose et orange avec une bande blanche parcourant toute la longueur de son corps. Ses rhinophores et ses branchies sont de couleur rose. Son alimentation se compose principalement d’éponges. Cette espèce de Thorunna est endémique de l’archipel des Marquises en Polynésie française et n'a pas encore été décrite dans la littérature scientifique (Thorunna sp.).
Régulièrement observé dans la Baie de Taioha’e à Nuku Hiva , ce nudibranche a été photographié à Hakahau sur l’ile de Ua Pou, grâce à un élève lors d’une sortie dans l’ Aire Marine Educative. Sa taille maximale est 10mm, l’individu photographié à Ua Pou mesurait 5mm.
Adeline Goyaud
Première observation par 115m de fond sur la côte Nord de Moorea de ce magnifique Tambja.
Observation d'une nouvelle espèce mimétique des éponges. Chenal lagonaire de Punaauia 5m.
Pouvant être ponctuellement abondant mais observés mais sur des biotopes favorables de quelques mètres carrés. Chenal lagonaire de Punaauia.
Tahiti, récif de la côte ouest de nuit. Site de la faille St-Etienne.
Tahiti, récif de la côte ouest de nuit. Site de la faille St-Etienne.
L'ouvrage de référence sur les nudibranches est enrichi de plus de 120 clichés issus du site TahitiNudi.
Il s'agit pour la plupart d'espèces nouvelles pour la science : dans cet ouvrage ce groupe d'experts signale que 56% des espèces recensées en Polynésie française ne sont pas encore décrites.
Cet opisthobranche de la famille des Anaspidea ou lièvres de mer a été décrit pour la première fois au XIXème siécle. Les spécimens que l'on observe en Polynésie ne dépassent pas 1 cm et semblent assez différent de l'holotype de 7 cm qui servit pour la description initiale .
Les dernières études de biologie moléculaire indiquent qu'il s'agit en fait qu'un complexe d'espèces qui cohabite dans l'Indo-Pacifique. Les experts estiment que de nouveau noms devront être donnés aux espèces de l'Indo-Pacifique.
Ces deux animaux ont été photographiés sur le site du "tombant St-Etienne" à Punaauia, Tahiti.
Une nouvelle observation d'un nudibranche de la famille des "danseuses espagnoles" à Tahiti : Hexabranchus sp. 2.
Elle évoluait par une 20aine de mètres sur la pente externe du récif de Punaauia et mesurait plus de 20 cm.
Elle hébergeait, ce qui est peu commun à Tahiti, une crevette symbiotique Periclimenes imperator, visible également près des rhinophores sur la 1ère photo.
A quelques mètres se trouvait une ponte d'envrion 10 cm de diamètre.
On observe à Tahiti, au large de la ville de Punaauia, deux nudibranches particuliers.
Comme les Glaucus Atlanticus, les Phylliroe bucephala et Cephalopyge trematoides sont pélagiques et ainsi ont la particularité de ne jamais se fixer à un substrat et de mener toute leur existence en pleine mer.
Excellents nageurs la partie arrière de leur corps est aplatie de haut en bas et leur permet de se propulser dans la colonne d'eau.
Comme d'autres rares espèces de nudibranches (tels que certains Kaloplocamus), ils sont bioluminescents et produisent une lumière bleutée dans le noir.
Ce nouvel Aeolidien est probablement du genre Flabellina. En effet, comme tous les Aeolidiens, ce petit nudibranche ne possède pas de branchies distinctes et utilise ses cérates (extensions corporelles), pour respirer et se défendre. De plus, il est à noter que les rhinophores de cette nouvelle espèce montrent de petites papilles sur les bords postérieurs, comme la classique Flabellina exoptata.
Les flabellines en général sont incapables de produire par elles-mêmes de poison pour se défendre, mais elles ne sont pas démunies pour autant, et
ont développé une stratégie de détournement. En se nourrissant de proies appartenant aux cnidaires, qui possèdent des cellules urticantes appelées nématocystes, les Aeolidiens disposent d'extensions du tractus digestif qui, au lieu de les digérer, transportent les nématocystes urticants ingérés vers les pointes des cérates. Les nématocystes ainsi stockés sont utilisés si besoin en cas de stimulation des cérates, permettant la défense de ces petits nudibranches si fragiles.
Il est actuellement possible d'observer au niveau de la pointe des pêcheurs à Tahiti, sur les galets recouverts d'algues, de nombreuses espèces de nudibranches et un phénomène assez spéctaculaire : une agrégation de dizaine de milliers de Stylocheilus striatus.
Ce phénomène a déjà été observé pour cette espèce dans de nombreux endroits de part le monde comme en Indonésie, aux Phillipines, à l'île de La Réunion, à Bonaire, en Floride où à Hawaii.
Vincent Truchet nous présente des portraits de nudibranches pris dans l'atoll de Tikehau dans les Tuamotu, dont une nouvelle espèce pour le site : Hypselodoris zephyra.
Retrouvez d'autres photos de Vincent sur son site : http://www.vincent-truchet.com/.
Jean-Marc LEVY
Ces minuscules Costasiella (environ 5 mm) aperçues sur des algues Avrainvillea peuvent avoir une coloration verte ou blanche.
Depuis plusieurs jours que le mara’amu sévit sur l’atoll, de nombreux courants et vagues transportent son lot de surprises. Si habituellement ce sont plutôt des bouées ou rondins de bois qui se perdent sur les plages, cette fois- ci, c’est une petite créature, fort singulière qui s’y est échouée.
En effet, ce petit Glaucus Atlanticus plus connu sous les noms de « Dragon bleu », « Limace bleue des Océans », et parfois même « l’Hirondelle de mer », qui n’est autre qu’un nudibranche pélagique, a flotté jusqu’au rivage d’un des motus de l’atoll. Il est pourtant peu fréquent, pour ne pas dire exceptionnel, de tomber dessus tellement l’espèce est petite. Ce nudibranche, contrairement à ses congénères, ne vit pas sous l’eau mais flotte sur les flots. Il est friand de méduses et de physalies, ce qui l’a d’ailleurs conduit probablement à en suivre quelques unes qui sont ramenées sur les bords des rivages par ces fortes houles.
Ce nudibranche de la famille des Tethydidae est principalement connu de Nouvelle Caledonie. Il se retrouve sur les fonds sableux recouverts de vase où il trouve des algues dans lesquelles il chasse de petits crustacés. Il détecte ses proies avec son capot buccal munit de papilles sensitives avant de les engloutir vivantes.
Ce beau nudibranche est certainement le plus commun de la famille des Gymnodoris en Polynésie française.
A Tahiti et Huahine, nous les avons observé à plusieurs reprises en grand nombre dans les lagons, sur des fonds sableux dans un à deux mètres de fond, en train de pondre.
Il est connu qu'ils se nourrissent d'autres nudibranches (opisthobranches), en particulier les Stylocheilus striatus et Stylocheilus longicauda.
Actuellement ils peuvent être observés sur les fonds de sable noir dans la baie de Matavaï à Tahiti.
Ce nudibranche (opisthobranche) doit son nom à son pattern de coloration spectaculaire. Il appartient à la famille des Cephalaspidea.
On le trouve à Tahiti le long des plages de la côte ouest sur les éponges encroutantes vertes Dysidea, souvent à moins d'un mètre de profondeur. Celui-ci observé dans le lagon de Paea mesurait environ 1 cm.
Ce joli spécimen se cachait parmi les branches de coraux morts dans la passe de Tamakohua, au sud de l'atoll de Fakarava.
Les Kaloplocamus appartiennent à la famille des Polyceridae, et se trouvent souvent associés à des colonies de bryozoaires dont ils se nourrissent.
Ce nudibranche très coloré figure parmi les espèces les plus communément observés a Tahiti et dans d'autres îles, proche du Chromodoris kuniei, il en diffère par les anneaux violets entourant les point noirs du manteau.
Lors d'une plongée de nuit dans le chenal du lagon de Punaauia, nous avons trouvé cette belle danseuse espagnole (Hexabranchus sp. 2) qui était en train de nager en pleine eau, peut-être déplacée par la houle qui était assez forte.
Ce Chromodoris blanc avec des lignes noires latérales discontinues a été observé à Tahiti et Bora-Bora. Les 2 observations ont été faites dans des milieux similaires : sur la pente externe du récif vers -50 m.
Ces "nudibranches" (ou plus précisément opisthobranches sacoglosses) ne mesurent que quelques millimètres de long et sont par conséquent souvent difficile à repérer. Il faut les rechercher sur certaines algues se trouvant dans les lagons à faible profondeur (Avrainvillea sp.) et auquelles la plupart des Costaseillidae semblent exclusivement associés. On distingue nettement sur la tête les 2 yeux rapprochés caractéristiques de cette famille.
C'est la premiere fois que nous observons cette espèce sur la Polynésie. C'est une espèce qui est plutôt rare. Ce specimen mesurait environ 1,5 cm, et il a été observé sur la pente externe de Maupiti à 5 m de profondeur.
On observe des Elysia rufescens qui sont assez communes sur les bords de plage du lagon à faible profondeur. Une molécule anti-tumorale, la Kahalalide F a été extraite de spécimens d'Hawaï et testée dans le traitement de certaines tumeurs chez l'homme mais cette molécule n'a pas eu l'efficacité escomptée.
Novembre 2011, lagon de Tahiti. Une belle plongée sur un herbier. De très nombreux opisthobranches sortent du sable dont un magnifique avec une coquille externe : Bullina lineata.